Société MuMedia - Bruxelles


FAQ - Questions les plus fréquentes


     

Sommaire :

  1. Le logiciel NYSTRACK 97 est-il compatible réseau sous Windows 98, Win2000™ ou XP™ ?
  2. Est-il possible de copier le logiciel NYSTRACK 97 installé sur la machine du cabinet sur l'ordinateur du domicile?
  3. Puis-je commencer par une configuration simple et étoffer mon achat par la suite ?
  4. Pourquoi utiliser une caméra champ libre pour enregistrer les épreuves d'oculomotricité ?
  5. Pourquoi faut-il utiliser des excentrations de 30° dans l'épreuve de saccades ?
  6. C'est quoi des saccades flashées ?
  7. Les poursuites lentes à vitesse sinusoïdale sont-elles plus révélatrices de pathologies que les poursuites à vitesse linéaire ?
  8. Faut-il faire des enregistrements de saccades verticales ?

 


Q1: Le logiciel NYSTRACK 97 est-il compatible réseau sous Windows 98, Win2000™ ou XP™ ?

Le logiciel NYSTRACK 97 est entièrement compatible réseau. Il utilise toutes les fonctionnalités de celui-ci, c’est-à-dire le partage des ressources. La configuration la plus utilisée consiste en un poste de travail qui sert à l’enregistrement des tracés dans le local de vidéonystagmo- et oculographie. Cet ordinateur peut être relié à d’autres postes, dans le bureau du/des médecins et des secrétaires.

Chaque médecin peut définir l’endroit de stockage de ses résultats patients. Ceux-ci sont accessibles, en édition comme en consultation, à partir de n’importe quel poste de travail. C'est aussi un excellent moyen pour faire la sauvegarde des données. Le travail en réseau donne accès à un serveur qui lui-même peut être équipé d'un média pour la sauvegarde et d'un logiciel automatique configuré pour copier également les résultats de la VNG.

Les impressions des rapports peuvent se faire sur n’importe quelle imprimante du réseau, locale ou distante.

Notez que différents systèmes d'exploitation peuvent coexister dans le même réseau. La gestion des imprimantes distantes est cependant grandement facilitée en Win2000™ et XP™.

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Q2: Est-il possible de copier le logiciel NYSTRAK 97 installé sur la machine du cabinet sur l'ordinateur du domicile ? Cela me permettrait de faire des interprétations et des conclusions chez moi.

Oui, c’est tout à fait possible. Il ne suffit cependant pas de " copier " le logiciel, il faut l’installer et le paramétrer. De plus, le logiciel est protégé par une licence dont vous avez acquis les droits à l’achat du matériel. Cette licence lie le logiciel à la carte de digitalisation video. Vous n’avez pas besoin de cette carte pour " interpréter " les tracés. Sur simple demande, nous pouvons étendre, gratuitement, votre licence et vous faire parvenir une disquette pour cette nouvelle installation. Nous pouvons aussi nous en charger lors d’un de nos passages …

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Q3: Puis-je commencer par une configuration simple et étoffer mon achat par la suite ?

Oui, toutes les configurations peuvent être acquises, "morceau par morceau". Aucun appareil acheté ne fera double emploi. Chaque partie pourra être intégrée au nouveau matériel. Le prix total cumulé de l'achat "par morceau" sera identique au prix de l'ensemble, payé en une seule fois.

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Q4: Pourquoi utiliser une caméra champ libre pour enregistrer les épreuves d'oculomotricité ?

Nous avons opté pour une caméra "champ libre" parce qu'elle offre les meilleures garanties pour un enregistrement de qualité. Les lunettes à miroir sans tain, qui filment les mouvements du reflet de l'oeil, ne semblent pas offrir une image de bonne qualité pour l'analyse. De plus, ces lunettes ne permettent pas aux patients de garder les montures qui portent leurs propres verres correcteurs.
Enfin, en ce qui concerne les systèmes équipés de lunettes classiques, c'est-à-dire celles où la caméra peut être placée devant l'un des yeux alors que l'autre regarde par le trou laissé libre, la largeur du champ visuel est beaucoup trop limitée. Il FAUT autoriser une excentration de 30°. (Voir à ce propos, la réponse à la question 5 ci-dessous).
Ce sytème filme aussi l'oeil ... qui ne regarde pas la cible !!!

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Q5: Pourquoi faut-il utiliser des excentrations de 30° dans l'épreuve de saccades ?

Nous citons ici le Dr Christian Van Nechel (Bruxelles - Belgique) : "La réalisation des saccades oculaires, mouvements très rapides (jusqu'à 600°/sec. pour des saccades de 30°), précis et couplés entre les deux yeux, fait appel aux plus hautes performances des circuits neuronaux. Ce n'est donc pas en évaluant des saccades de 10° d'amplitude à 200°/sec. que nous pourrons juger de la qualité de ces circuits.
Il faut tester le système des saccades à la limite de ses performances, c'est-à-dire là où il aura besoin de recruter le maximum de ses ressources pour garantir la précision et la vitesse.
Il faut donc disposer d'un outil capable d'analyser cette vitesse maximale et la précision des saccades ou de leurs corrections éventuelles."

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Q6: C'est quoi des saccades flashées ?

Un générateur de cibles pour les saccades présente les points lumineux aléatoirement excentrés vers la gauche ou la droite et aléatoirement distribués dans le temps. Le point lumineux est fixe et reste allumé pendant tout le temps où le système nerveux du patient calcule la balistique du mouvement.
Un système plus performant consiste à présenter la cible pendant une durée d'environ 100 msec.
Ce laps de temps est insuffisant pour que le patient puisse commencer son mouvement.
Au moment où l'oeil démarre, la cible est déjà éteinte et le patient n'a plus qu'une représentation mentale de la place du point lumineux pour y porter le regard.
Environ 750 msec plus tard, la cible se rallume (et reste dans cet état ensuite). Le patient, avec une certaine latence, peut ajuster, s'il y a lieu, la position de son regard.
Ce protocole est beaucoup plus performant que les saccades classiques fixes parce qu'il met le système nerveux beaucoup plus en difficulté et les anomalies détectées seront donc encore plus significatives.

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Q7: Les poursuites lentes à vitesse sinusoïdale sont-elles plus révélatrices de pathologies que les poursuites à vitesse linéaire ?

Il faut se souvenir que les premières cibles optiques utilisées pour générer un mouvement présentant un mouvement lent non saccadé ... était un pendule. Un poids au bout de sa ficelle, de longueur variable si l'engin était sophistiqué, présentait toutes les caractéristiques requises ... en plus d'avoir une vitesse sinusoïdale amortie.
Les avancées de l'électronique et de l'informatique nous permettent évidemment de reproduire sur des rampes lumineuses les mêmes mouvements en variant à l'infini les paramètres d'amplitude et de vitesse.
Il apparaît que le mouvement à vitesse constante est tout aussi efficace pour effectuer le test de poursuite lente.
Ce type de mouvement était simplement plus difficle à reproduire, il y a quelques années, quand les ORL ou les neurologues ont commencé leurs investigations ... !
Il ne faut pas toujours chercher des implications médicales là où le bon sens fournit la réponse ...

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Q8: Faut-il faire des enregistrements de saccades verticales ?

Nous citons ici le Dr Christian Van Nechel (Bruxelles - Belgique) : "Un syndrome otolithique par lésion centrale est souvent associé à une lésion située dans la région sous-thalamique d'un ou des deux côtés du troisième ventricule et descendant jusqu'au mésencéphale. C'est cette extension mésencéphalique qui sera responsable du syndrome otolithique associé dans ce cas à un autre signe clinique aisément identifiable : le ralentissement des saccades verticales sans aucune anomalie des saccades horizontales.
Des lésions de même topographie mais d'une autre nature induiront le même ralentissement des saccades verticales.
De telles lésions seront retrouvées dans des affections dégénératives (maladie de Steele-Richardson ou paralysie supra-nucléaire progressive) ou des tumeurs médianes comprimant ou envahissant le tegmentum mésencéphalique."

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